Il y a quelques jours, nous avons fait la découverte du journal intime de Siri. Drôles et criantes de vérité, ces illustrations racontent la vie d’un chat : Siri. Nous avons eu la chance d’interviewer l’auteur…
Récemment, nous avons découvert le travail de Nawak. Plus précisément son dernier livre : Le journal intime de Siri, un livre d’illustrations présentant la vie quotidienne avec un chat. Au menu : de nombreux dessins dans lequels tout amoureux des chats de retrouvera.
Mise à jour : le journal intime de Siri a été édité ! Vous pouvez le commander ici :)
Ce livre est actuellement en cours de financement pour être édité. Si vous souhaitez participez à l’édition du livre, n’hésitez pas à pré-commander votre exemplaire !
Nawak, l’auteur/illustrateur et escla… colocataire de Siri, a accepté de répondre à nos questions pour nous en dire plus…
1/ Comment vous est venue l’idée d’écrire le journal intime de Siri ?
Ca a en fait commencé il y a quelques mois, en séances de dédicaces où on m’a apporté des croquettes. On m’a donné deux sachets de gourmandises pour Siri. Déjà j’ai un peu halluciné, et puis je m’aperçois à chaque fois que je poste un dessin sur Facebook qu’elle est devenue un personnage à part entière. Plusieurs me disaient « mais pourquoi tu ne fais pas un livre avec les dessins de ton chat ? ». J’en ai fait un personnage qui ignore totalement sa renommée. Siri est devenue malgré elle une véritable star.
Quand je reçois un mail, il y a toujours un petit « gratouilles à Siri », « Caresses à Siri ».C’est via ces petites attentions, via les messages que j’avais à chaque fois que je faisais un dessin de Siri que je voyais qu’il y avait un public.
2/ Dans les extraits du journal intime de Siri, on voit que ça a été le coup de cœur au premier regard. Comment s’est passée cette première rencontre ? L’idée d’adopter un chat ?
Avec mon copain, on discutait de plus en plus d’avoir un chat. Même si on a tendance à avoir des allergies (surtout lui), on en discutait de plus en plus. Un jour, il m’a montré le site de l’association de l’école du chat de Drancy et puis on a commencé à regarder les petits chats. C’est vrai qu’on avait repéré Praline (renommée ensuite Siri), on la trouvait super mignonne.
Un samedi après-midi, j’ai annoncé à mon copain qu’on allait voir Praline. A force de minauder l’un et l’autre, on a pris le taureau par les cornes, « On va voir le chat et on verra ce que ça donnera !». Il y avait la grande peur que mon copain ressorte en éternuant comme c’est pas permis. Mais quand Praline (Siri, de son nouveau nom) est rentrée dans la pièce, elle était toute petite, elle était magnifique. On n’a pas éternué et elle était super mignonne dès le début, pas farouche du tout.
On a eu la chance que l’adoption se fasse très vite : Praline a été tatouée et stérilisée et deux semaines plus tard, elle était chez nous. Il parait qu’il y a certains chats qui ne sont pas allergènes. Je pense que Siri en fait partie puisque ni l’un ni l’autre n’éternue.
3/ Qui est Siri ? Comment se passe la « collocation » avec elle ?
4/ Pourquoi avoir choisi une association pour adopter un chat ?
Je ne veux pas acheter un animal. Je ne suis pas très favorable au commerce d’animaux, aux animaleries, etc. Je trouvais que c’était un geste plus sympa d’adopter un chat abandonné. Ça lui donnait une seconde chance et ça permet de saluer le travail d’une association utile pour les animaux.
C’est la première fois que j’adopte en association. Mon premier chat, je l’ai récupéré dans la rue alors qu’elle avait été jetée par la fenêtre par une personne (folle, il faut dire les choses). Je l’ai secouru et adopté dans la foulée. Là c’est la première fois que j’ai adopté dans ce type d’association. On a été surpris parce qu’on a été questionné sur notre intérieur, jusqu’à sur notre opinion sur la stérilisation des chats ! Ca paraissait sérieux et en plus, on voyait bien que l’association vérifiait quand même à qui elle confiait le chat.
5/ Peut-on en savoir un peu plus sur vous ?
Je fais pas mal de dessins d’actualité, des dessins sociétaux, sur l’environnement…. J’ai un peu l’esprit Charlie Hebdo, Le Canard enchaîné, ce sont mes modèles. Mais c’est vrai que j’aime bien aussi faire du dessin pas politique et pas orienté. Et puis je suis un fan de chats, j’adore les chats. Et ça donne des opportunités de dessiner sur ce que j’appelle les petits riens du quotidien. Ca permet aussi de faire des dessins moins agressifs, moins clivants et de réunir les gens sur des valeurs un peu plus positives. Généralement, le chat réconcilie tout le monde.
6/ Vous avez eu de très bon retours sur le livre : en quelques jours vous avez atteint et dépassé votre objectif (4 400€). Est-ce la première fois que vous avez recours au crowdfunding pour financer un livre ?
C’est mon troisième livre, les deux premiers étaient consacrés à des sujets plus sociétaux. J’ai la chance de m’appuyer sur une communauté de personnes qui me suivent sur les réseaux sociaux. J’ai quasiment 28 000 personnes qui me suivent sur Facebook, des personnes qui se mobilisent. C’est vrai que le crowdfunding a cet avantage qui donne le pouvoir au lecteur de soutenir le projet. C’est ce que j’aime avec ce système : c’est vraiment le lecteur qui fait le projet et qui fait le succès du livre.
Merci à Nawak, alias Pierre pour cette interview ! Vous pouvez le retrouver sur sa page Facebook ici ! Et si vous voulez le rencontrez, faites un nœud à votre mouchoir : il sera au salon d’Angoulême en 2016 !
Participez au succès du livre en le pré commandant ! – Pré-commandes terminées, le tome 2 est disponible !